Je me connecte au positif
- Quels sont les mots et pensées positives vous souvenez vous avoir dit dans la journée d’hier ?
- Quelles sont les mots et pensées négatives vous souvenez vous avoir dit hier ?
Faites le compte des uns , puis des autres en toute objectivité.
Pas facile de reconnaître que l’on se souvient plus souvent du négatif que du positif.
C’est une façon de voir la vie par le verre à moitié vide que beaucoup ont appris dès leur plus jeune âge et qui nécessite une vraie rééducation du cerveau.
J’accompagne des personnes qui vont mal parce qu’elles ne voient que le négatif dans leur vie…au travail comme dans leur vie personnelle…d’ailleurs peut on séparer l’un de l’autre ? Notre vie au travail n’est elle pas notre vie tout court…donc personnelle ?
A force de se focaliser sur ce qui ne va pas, ou que l’on suppose comme tel, on finit par se couper complètement d’une vision positive de sa vie au point de dire « Je ne mérite pas d’être heureuse ».
Avant ma vie de sophrologue, ce genre de pensée destructrice me mettait hors de moi. Comment pouvait-on à se point ne pas voir tout le positif de sa vie ? Toute vie est positive, je n’en connais aucune de négative, parce que toute vie est ce que l’on décide d’en faire. Si je décide de voir le positif, rien ne m’en empêche… C’est ainsi que je voyais les choses…blanc ou noir…manichéenne. Mais tout le monde n’est pas comme moi et a sa propre vision du monde.
Parce que c’est ma façon de voir, je ne me connecte jamais au négatif, car je ne sais pas ce que c’est. Non pas que ma vie soit plus chanceuse que celle des autres…je ne crois pas à la chance. Ma vie est belle, joyeuse, rigolote, paisible, inspirante…parce que j’ai choisi de la vivre ainsi.
J’ai pourtant fait une dépression il y a de nombreuses années. Mon entourage ne l’a jamais su. J’ai continué à faire « comme si » tout allait bien et effectivement, ma vision de la situation dans laquelle j’étais à commencé progressivement à changer : Je n’étais plus seule, malheureuse, avec un travail qui ne me faisait pas vivre mes aspirations, sans argent. J’étais en train de me libérer de mes chaînes et de me rapprocher de mon autonomie…c’était juste un peu plus long que prévu et un peu plus difficile parce que je n’avais même pas l’idée de me faire accompagner pour celà.
Il est très difficile lorsque vous êtes en dépression de se l’avouer d’abord à soi même, puis d’oser en parler. Nous avons souvent honte, nous trouvons indigne d’être aidé, culpabilisons de ne pas savoir nous en sortir seule. Commence alors la descente aux enfers, car il s’agit d’une véritable spirale infernale qui vous tire toujours plus vers le bas. Sans aide extérieure, difficile de s’en sortir rapidement, mais s’en prise de conscience personnelle et un travail sur soi intense et objectif, difficile aussi.
Comment puis-je vous aider simplement à vous reconnecter au positif et à vous aider à prendre conscience qu’il est temps de vous faire accompagner vers une vision positive de votre vie ?
Quelle est la situation ?
L’exercice par lequel j’ai commencé cet article est déjà un bon moyen de faire le point sur la situation. Avez vous plus de mentions négatives que positives ?
- Prenez un cahier que vous garderez toujours avec vous.
- Écrivez chaque matin des affirmations positives qui vous font vous lever (pas des obligations). Ce qui compte pour vous. C’est parfois difficile de n’en trouver ne serais-ce qu’une seule. Vous pouvez par exemple, si c’est vrai pour vous, aimer sentir l’eau chaude de votre douche sur votre corps. Puis le jour suivant, vous ajouter à ce début de liste, une deuxième affirmation positive…et ainsi de suite.
- Prendre l’habitude d’observer ses pensées et paroles pour comprendre comment celles ci influencent votre perception de votre réalité.
- A chaque pensée ou phrase négative que vous émettez, prenez votre carnet, notez là, puis notez en face la version positive de cette pensée. Par exemple : Vous vous surprenez à penser que les autres sont « méchants et égoïstes ». Ce type de pensée n’aide pas vraiment à vous sentir entourée de belles personnes. Plus vous avez ce type de pensées, plus vous attirez ce type de personne. C’est la loi de l’attraction. Quelle pensée positive vraie pour vous, pouvez vous noter à la place ? Si je vous dit « les autres sont différents de moi et prennent soin d’eux d’abord parce qu’ils sont important »…Ils ne sont donc pas « méchants », ni « égoïstes », mais simplement ils prennent soin d’eux avant de prendre soin des autres et c’est juste le but de la vie…
Certaines personnes en lisant ceci vont sortir de leurs gonds, et c’est super. Avoir encore la capacité de se mettre en colère signifie que vous n’êtes pas en dépression. Pour d’autres, ce recadrage de sens va permettre une petite ouverture dans la vision qu’ils ont de leur monde. Par cette petite brèche, vont pouvoir s’engouffrer les émotions (la gêne, le doute, la tristesse…) C’est le début de la prise de conscience qui permet d’aller vers le changement.
Au bout de quelques semaines, où vous aurez pris l’habitude de recadrer positivement chaque affirmation et pensée négative, vous sentirez déjà une amélioration de votre condition.
Qu’est-ce qui fait que je vois tout en noir?
Les expériences de la vie, la façon dont votre cerveau a enregistré les événements ne correspondent pas à une réalité objective. Les faits, ne sont qu’une succession d’événements qui n’engendrent pas les mêmes émotions pour tout le monde. Autrement dit, la carte n’est pas le territoire sur lequel vous marchez. C’est la façon dont vous encodez ces expériences qui fait que vous allez en garder une trace positive ou négative. D’ailleurs, les termes de positif et de négatif, n’ont aucune réalité objective non plus. Ils ne sont que le résultat de notre interprétation personnelle et expérientielle. Puisque deux personnes, y compris au sein d’une fratrie, n’enregistrent pas la même expérience de façon identique, il est à tout moment possible de réexaminer la situation pour la percevoir et l’enregistrer de façon contraire.
La difficulté se situe toujours dans la prise de conscience que quelque chose dans ma perception de l’événement ne me convient pas. Si j’ai le sentiment d’être malheureuse, c’est qu’il y a un changement à poser. Si je ne vois pas le changement, je reste figée sur les difficultés et je continue à ressentir la tristesse, la frustration, la peur…
Le changement demandé se situe parfois à plusieurs niveaux.
- Émotionnel : Je prends conscience d’une émotion négative et je sais ou ne sais pas comment aller vers une émotion agréable.
- Mental : Je pense aux changements que je souhaite réaliser, je me renseigne, planifie et organise les changements qui vont me libérer de la situation négative.
- Physique : J’agis en conséquence avec les moyens à ma disposition (les miens propres et ceux que je serai allé cherché). Je ressens et prends conscience du changement dans mon corps.
L’interaction des trois niveaux d’action vont permettre un changement profond et durable. La répétition de ces actions et pesées positives vont s’ancrer comme de nouveaux apprentissages. Plus vous pratiquez la pensée positive, et plus elle devient naturelle et moins les pensées négatives auront prise sur vous.
Conclusion
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La pensée positive est pour tout le monde et s’apprend à tout âge.
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Elle agit sur vos capacités à mobiliser vos ressources pour créer un monde qui vous comble de bonheur.
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Elle transforme votre santé, vos humeurs, vos relations avec les autres.
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Elle nécessite du courage et un travail sur soi sans concession parfois long, mais toujours bénéfique.
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Elle engendre des résultats parfois différents de ceux auxquels on avait pensé au départ, mais toujours pour notre plus grand bien.
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