34 % des parents se sentent dépassés dans leur rôle de parents. Bien que cela concerne la plupart des mères, cela peut aussi concerner les hommes. Se dévaloriser, douter de ses capacités à être un « bon » parent, avoir le sentiment de « perdre pied » et vivre dans l’angoisse de « mal faire » sans pour autant oser demander de l’aide aux proches, peut conduire jusqu’au Burn out parental.

Le Burn out est reconnaissable au niveau de stress que l’on ressent de façon continue. « Je n’arrive plus à me détendre » et « J’ai tout le temps peur pour mon enfant, de mal faire, d’être un mauvais parent ». Ce stress, lorsqu’il n’est plus compensé par des moments de bien être et de détente physique et émotionnelle, génère une activité cérébrale continue (le fameux vélo dans la tête), avec une sécrétion de Cortisol (hormone du stress), en continue. Différent du Baby blues qui ne durent en général que quelques jours et survient juste après la naissance du bébé, le Burn Out parental peut survenir alors que les enfants ont déjà bien grandi. Il est différent d’une dépression qui à la particularité d’être lié à une généralisation des symptômes dans tous les domaines de notre vie, le Burn out peut cependant aisément glisser vers une dépression. Il est donc essentiel d’y apporter rapidement une écoute positive et une réponse adaptée.

Voici une liste non exhaustive de symptômes à prendre en considération pour ne pas « tomber » dans un Burn Out :

• Je me sens épuisé-e,J’ai l’impression de ne pas y arriver,
• Je peux me mettre en colère facilement, et j’ai peur de faire du mal à mon enfant,
• Mes émotions sont à « fleur de peau »,
• Je doute de mes compétences,
• Je ne prends plus de plaisir à m’occuper de mon enfant, comme de moi-même, de mon intérieur et MON INTERIEUR !
• Je m’angoisse et je cogite en permanence,
• Je ne suis pas comme le parent idéal que j’avais imaginé et ça me frustre…

Dès l’arrivée de bébé dans votre foyer, il est important de mettre en place une juste répartition des rôles entre les parents et de faciliter votre organisation. Qui fait quoi ?

• Prendre du recul pour relativiser ce qui se passe.
  Vivre au jour le jour (arrêter de se projeter vers un futur soit idéalisé, soit redouté).
• Profiter des temps de sommeil ou d’école de votre enfant pour se reposer.
• Oser dire à votre entourage que vous n’en pouvez plus et demander leur aide pour le ménage, les courses, promener bébé, …).
• Lâcher les attentes quand au résultats. Personne ne fera exactement comme vous le feriez vous-même. Il est possible de laisser l’autre faire à sa façon et apprécier le changement.
• Vous octroyer du temps pour vous, seul-e ou en couple. Vous n’êtes pas qu’un parent et vous avez besoin de célébrer les autres aspects de votre personnalité.

Ma principale préoccupation est de vous offrir un cadre sécurisé ou vous allez pouvoir vous exprimer librement, sans crainte d’un jugement de ma part. C’est important pour moi, car le retour à la communication est essentielle pour s’en sortir rapidement. Je vais mettre du temps et mon écoute à votre disposition pour que vous trouviez vous-même les solutions adéquates à mettre en œuvre car j’ai confiance en vos capacités, même si dans l’instant présent, vous en doutez vous-même. Vous allez redécouvrir vos ressources personnelles, et il n’est pas question que vous fassiez tout toute seule.

Votre entourage va, lui aussi, être mis à contribution (à plusieurs, on est plus forts). Si vous n’avez personne vers qui vous tourner, vous pourrez vous orienter vers des réseaux d’aide aux parents isolés (il y en a dans chaque département). Il n’y a pas d’échecs, il n’y a que des expériences à vivre et dépasser.

“La force de l’amour paraît dans la souffrance.” Corneille.

• Vous allez progressivement sortir de la souffrance pour vous reconnecter à l’amour parental et inconditionnel. Vous allez prendre soin de vous-même et apprendre de vos erreurs.
• Vous allez devenir plus conscient-e de vos limites également et apprendre à vous reposer pour mieux accompagner vos proches. Si vous faites un Burn out, c’est aussi que vous avez pris l’habitude de faire taire cette grande voix intérieure qui vous disait que vous en faisiez trop.
• Vous allez apprendre à la reconnaître et à la respecter.

Pour finir, vous allez apprendre de cette expérience et redéfinir votre place au sein de votre famille.